Repère Olympique Paris 2012
Concours international pour la construction du repère olympique - Candidature de paris aux JO 2012
Dans notre esprit, un repère olympique se doit d’être un élément dynamique, élancé, imaginé comme une tour évolutive
dans le temps. Pour s’insérer dans le paysage urbain, cette verticalité est assise par un socle à l’échelle du
repère.
Un socle à l’échelle du repère
Le socle délimite et définit le périmètre:
Il est découpé de façon à créer 5 entrées qui mènent par des allées à une place en son coeur, sorte d’agora olympique.
Cette séquence d’accès au repère proprement dit figure l’idée des Jeux Olympiques comme véritable lieu de rassemblement
et d’universalité.
Les parois verticales et horizontales de ce soubassement sont le support d’informations sur le site des Batignolles et
sur la candidature de Paris pour les J.O. en 2012.
Ses volumes légers, dont les parois sur la rue sont inclinées afin d’ouvrir sur le repère et de mieux s’insérer dans le
contexte environnant, abritent le matériel de projection nécessaire à transformer les parois de la place intérieure en
murs d’images. Ils peuvent abriter également des sanitaires ainsi que du matériel utile aux manifestations propres à la
candidature de Paris pour les jeux olympiques. Ce socle permet également de cloturer le périmètre en fermant les cinq
entrées qui permettent d’accéder à la place intérieure.
Une tour évolutive dans le temps
Les mâts de la structure forment un faisceau pointé vers le ciel comme signal visible de loin. Ils sont le support d’une
plate-forme et d’un escalier qui permettent d’appréhender le site dans sa globalité et de redécouvrir la ville de Paris à
une hauteur de 28 mètres.
L’enveloppe extérieure évolue tout au long de la durée de vie de la tour. Elle fonctionne à la manière d’un sablier qui
compte le temps jusqu’au 6 juillet 2005, jour de l’attribution des J.O. à l’une des villes candidates.
Cette enveloppe se compose d’une peau constituée de deux filets métalliques entre lesquels circulent aléatoirement
des bulles transparentes et légèrement teintées qui remplissent peu à peu la façade. Ces bulles sont stockées au
dessus de la plate-forme et viennent, minute après minute, donner un nouvel aspect au repère olympique. Elles jouent
avec le vent, le soleil, la pluie, les conditions du moment à toutes les heures de la journée.
Ainsi, lors de l’installation du repère, la structure est «vide», transparente; puis, elle s’habille petit à petit pour jouer des
effets de reflets, de vibrations, de mouvements, de cinétique et d’interactivité de sa nouvelle matière.
Le mouvement général de la tour s’élance du côté du développement du site et du futur village olympique.
Le parcours des deux escaliers hélicoïdaux permet , lors de la montée et de la descente, de profiter d’un panorama à
360° sur le site et sur Paris.
Une fois sur la plate-forme, une vue plongeante sur le socle et ses images fait apparaître les toits du socle comme une
table d’orientation qui renseigne sur le site, l’olympisme et Paris alentours.
La nuit, des faisceaux lumineux prolongent les mâts de la structure vers le ciel et font éclater le repère dans la perspective
de la ville.
L’évolution quotidienne de la peau extérieure du repère évoque le devenir constructif du site, qu’il soit olympique ou
non. Il peut être prétexte à diverses manifestations autour de la vie future du site.
Dans cet esprit de fabrique d’avenir, le jour du 6 juillet, il sera possible d’organiser un grand lâcher de ballons stockés
dans le socle et de libérer simultanément les bulles de la structure afin que chacun puisse repartir avec l’une de ces
bulles, souvenir d’une belle aventure olympique qui se poursuivra dans une direction ou une autre.
Calendrier : 2005
Lieu : Paris
Statut : Concours ouvert
Coût des travaux : 793 000 €
Equipe de maîtrise d’oeuvre : Gaïa Architecture (architecte) / Cécile Loe Mie (architecte) / Cottalorda et Pérès (architecte)
Maîtrise d’ouvrage : Groupement d’Intérêt Public Paris 2012